Dans le cadre de la restauration de l'objectif du plan divin pour la destination de l'humanité se révélait le projet d'une marche progressive de concrétisation de la solidarité entre tous les êtres humains. Elle atteindrait finalement le monde entier.
Des explications du plan se trouvent dans le blog Pangeosis (lien à gauche).

L'auteur, de ce blog est Instructeur de la science et de la conscience de synthèse pour l'humanité. Avec sa compagne de vie, ils sont les instructeurs de ce plan comme un père et une mère, que guident leurs frères et sœurs de la terre.
Le défié du plan est de rassembler les expériences et les visions de tous, en les valorisant dans une grande force d'harmonisation dynamique et solidaire de compassion, pardon et réconciliation, au-delà des différences de notre couleur, culture, nation, objectifs et convictions particuliers.

Son but est de découvrir par la Marche comment créer un nouvel ordre de valeurs et de justice pour tous, qui puisse libérer le monde de ses incohérences de division et de son ordre destructif de relations incorrectes avec soi-même, l'environnement et les autres. Son résultat sera la réalisation de la Grande Fraternité Universelle.

L'éveil concret de la solidarité mondiale est le seul moyen pour pouvoir dépasser la crise majeure dans laquelle le monde actuel est entré. Sans l'ouverture de nouveaux horizons sur l'organisation de la vie planétaire, il n'y aurait point d'espoir de la survie sur Terre à long terme.
Le saut quantique est une élévation de la vibration de la vie. Il demande une harmonisation entre esprit et matière dans les relations des êtres humains.

vendredi 6 mai 2016

Le pardon, thème de la Grande Marche Mondiale de Solidarité pour Rome (21-22mai 2016)



Le 4 avril 2016 nous avons publié dans le blog de la Grande Marche Mondiale de solidarité un article sur la compassion, premier thème du mouvement pour la transformation positive et pacifique du monde.  La compassion est le premier pas de la miséricorde. Elle s’exprimer par l’acceptation de «partager les mêmes conditions de vie». Elle nous ouvre mutuellement à la communication directe de la générosité de nos cœurs qui nous relie avec le potentiel de nos âmes, gardiens des talents de notre créativité. Si la compassion est exprimer que nous formons une seule réalité, composée d’une diversification de manifestations, le pardon est l’étape suivante, deuxième thème de la Grande Marche, le weekend du 21-22 mai 2016 à Rome.

Lys de la Vierge (hedychium coronarium) jardin Palmille.

Pardonner est passer outre les limites de notre diversification ou de nos différences qui ont donné lieu à nos erreurs de vision, à nos divisions d’agir et à nos conflits pour les résoudre. C’est « reconnaître que nous puissions faire mieux ensemble, de manière solidaire que seul ou en groupes exclusives». Effectivement, cette reconnaissance permet de ne pas seulement de reconstruire plus efficacement  les dégâts et imperfections du passé. Elle permet aussi de créer, au-delà,  un monde plus harmonieux ou parfait  grâce à la perspective solidaire de relations plus justes, conséquence des accords plus convergents d’une une vision plus ouverte, dynamique et holistique. La reconnaissance de cette ouverture constitue la troisième étape de la réconciliation où nous exprimons « vouloir construire ensemble un monde meilleur », thème de la concorde de juin à Paris.
Le pardon contient une action et un effet double. Il suppose d’un côté de trouver la clef vers un monde meilleur et d’aller jusqu’à à la porte de celui ou de ceux  qui y  correspondent (aspect spirituelle de la vérité de la vie avec son besoin d’évoluer selon ses circonstances). De l’autre côté, il suppose que la porte ne soit pas grippée pour qu’elle puisse s’ouvrir (aspect matérielle  ou le besoin de la stabilité de la vie au risque de la bloquer dans des  divisions conservatives et théoriques). Le pardon réunit à nouveau le monde de la compréhension partielle et scientifique (divisée par la vision dualiste ou polarisée des manifestations) avec le monde plus harmonieux de la conscience unique et universelle du Principe Créateur de la Vie dans l’univers. Le sens de la cité de Roma, inverse d’Amor exprime parfaitement bien ce thème de polarité qui divise le monde actuel et dont le centre de réunion (= re-ligion) se trouve sur un des 7 collines (lampes d’énergie de l’apocalypse) de la région, appelé Vatican (Vaticium= vat= collecteur  et conium= en forme de cône)*
*Note : Vaticanus deus, est un dieu qui présidait aux premières paroles des enfants, et qui, disent les étymologistes latins, a donné son nom à la colline. C’est ici que l’union des enfants de Dieu c’est organisé. Ayant un mental d’enfant, leur nature divine est principalement vue jusque-là comme opposée à la nature divine.
L’action du pardon réunit plus intensément la nature abstraite, idéale et spirituelle-religieuse de notre vie, domaine de l’évolution de notre conscience, avec la nature matérielle, domaine de l’action scientifique plus concrète. Il réunit le Principe Abstrait Intelligent (Bouddha) de l’éveil de Dieu dans sa création par la miséricorde avec  son Principe Concret d’amour, essence du cœur de chaque humain et fondement de l’union fraternelle et solidaire de l’humanité comme un seul corps vivant (Christ). Nous comprenons ainsi pourquoi la science spirituelle nous enseigne que Christ (réalité concrète) et Bouddha (réalité abstraite) travaillent ensemble. Il s’agit de l’union des différents réalités ou nivaux de la Vérité.
L’action double du pardon est donc, d’un côté, un éveil spirituel au-delà des limites de nos croyances, convictions et visions qui nous pousse à aller au-delà des divisions qu’elles ont créées et, de l’autre côté, une action concrète et cohérente qui montre comment faciliter ce changement. En réalité, c’est une attitude réciproque qui efface la séparation et les différences entre celui qui pardonne et celui qui est pardonné. Ils deviennent une seule réalité, bien qu’ils se distinguent par leur façon de s’exprimer.
Il n’est pas facile de saisir le vrai sens du pardon pour notre mental imparfait et analytique qui fonctionne encore principalement à base des filtres de nos perceptions émotionnelles ou, en réaction, à base des filtres analytiques de notre scepticisme mental qui ne croit ce qu’il a vue et expérimenté. Passer à l’intuition au-delà des émotions dans le cadre de la création d’une vision holistique de synthèse est le processus de notre adolescence mentale qui provoque actuellement les turbulences des crises de confusion qui attaquent l’autorité des vieux paradigmes. C’est comme les changements du climat qui dépistent l’ordre établi de la nature. Ce contexte de confusion, pousse à chercher le sens plus profond et vrai de la vie.
Le contexte collectif actuel est toujours fondé sur le principe  de la domination (de la force majoritaire) par le pouvoir établi et pas sur la participation égalitaire de chacun. Ceci ne facilite pas la libération de l’énergie du pardon. Les pouvoirs appliquent toujours l’éloge des mérites individuels comme excuse de maintenir l’ordre établi et les menaces des possibles pertes en cas d’ouverture aux besoins de changements qui ne conviennent pas à leurs intérêts, alimentant ainsi la peur. En fait, les pouvoirs de l’ordre établi soumettent le Principe Intelligent Divin et Créatif de l’Amour toujours à leurs intérêts. En fait, malgré qu’ils prétendent le contraire, ils repoussent  son essence en dehors et au-delà de la vie pour le substituer par leur control et prendre sa place comme des parents qui ne veulent pas voir que leurs enfants grandissent et ont besoin d’un contexte différent, plus libre et communicatif.
Le pardon fonctionne comme des vases communicantes qui s’harmonisent. La participation solidaire dans la communication est donc une étape important pour la libération de l’humanité des erreurs, blessures et héritages douloureuses de son passé. Le mot erreur n’est pas exclusivement à comprendre dans le sens stricte de faute, mais surtout dans le sens d’errer dans le désert de l’incompréhension et de l’inconscience à la recherche du bon sens de la vie.
La situation est plus délicate en cas d’erreurs volontaires. Elles rendent la crédibilité de la communication de la bonne volonté de changer plus difficiles. En effet, plus que nous ayons conscience de l’envergure  de la vérité, ou le contraire, dans nos actes, plus que nous soyons responsables et plus qu’il y ait nécessité de restitution ou de réparation pour pouvoir être pardonné. Le pardon n’est pas un jeu gratuit mais un instrument de croissance de la conscience dans le bon sens de la vie.

Trouver le bon sens de la vie est le vrai sens du pardon. Ce n’est ni culpabiliser, ni justifier, mais voir les expériences du passé comme des leçons dans la perspective de la perfection de la vie et comment la réaliser aussi bien pour soi-même que pour l’autre. Le pardon s’exprime  en montrant notre libération à travers la communication mutuelle et des actes d’harmonisation qui confirment la volonté de créer des accords plus justes sur les relations dans la vie. L’harmonisation est une expression de générosité. Elle concrétise la miséricorde de l’énergie inconditionnelle d’amour-sagesse de nos cœurs. Bien que l’initiative du pardon puisse être unilatérale, en l’offrant ou en le demandant, il n’y aura pas de pardon sans la communication d’une réponse ou attitude positive. Le pardon restaure la prise de conscience de notre innocence. Le pardon est finalement l’instrument principal pour sortir de l’enfermement de notre individualisme égocentrique. A mesure que nous puissions pardonner, nous serons pardonnés et libérés.
Le pardon s’associe à l’énergie de la résurrection (Pâques)  dans une nouvelle vie, objectif de la Grande Marche. Comme fleur, il est traditionnellement associé à la pureté du lys. Nous préférons pour son odeur, blancheur et vertus médicinaux polyvalents  associer au lys de la Vierge (hédychium coronarium).

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